La posture du Serpent ( Sarpâsana)

La posture du Serpent optimise la sphère respiratoire en pratiquant une rétention de souffle qui provoquera un remplissage maximum d’air des alvéoles pulmonaires .

L’approche de cette technique est relativement simple. Allongé.e sur le tapis, tête sur un côté, les bras en croix et pieds joints et voûtes plantaires dirigées vers le ciel, vous vous laissez aller à la détente et vous prenez conscience des zones de contact de votre corps avec le sol et du mouvement de votre respiration.

Faîtes une respiration complète et provoquer une rétention de souffle allongé.e puis  contracter les muscles dorsaux et soulever doucement votre tête  en faisant de même avec vos bras qui se soulèvent en même temps tel un avion.  Votre regard est fixé sur votre horizon pendant que la pression dans votre corps augmente. N’exagérez pas la courbure de votre nuque et conservez les pieds et les jambes au sol. Conservez l’âsana de 3 à 6 respirations.

Redescendre doucement en expirant tranquillement et en posant l’autre joue joue sur le tapis. Durant cette phase de détente, il est important de se relaxer totalement pour permettre au retour veineux de se faire de manière optimale. Puis recommencer l’exercice. Si cela s’avère difficile, vous pouvez tout de même pratiquer cet âsana en mettant les bras le long du corps comme pour Shalabâsana.

Grâce à la pratique du serpent, vous obtiendrez une plus grande capacité respiratoire, mais aussi une décongestion des viscères de l’abdomen . Sa pratique régulière permettra au yogi de renforcer les muscles dorsaux.

J’ajouterai que dans la phase de détente de Sarpâsana, le sang, chassé de la zone lombaire lors de la posture, revient en abondance et stimule les reins ainsi que les surrénales. Ces dernières sécrètent l’adrénaline qui est l’hormone anti-stress et la cortisone qui est anti-inflammatoire.

Sa contre-posture est Balâsana.

Isabelle Palhares professeure de Yoga agréer FIDHY, lignée Sivananda et issue de l’école de Yoga André Van Lysebeth.

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